Florian Borojevic
Sarreguemines
Florian Borojevic est né en Moselle-est, à Sarreguemines, d’une famille ouvrière dans une région industrielle, d’où l’intérêt de ses travaux qui interrogent l’accessibilité et l’inclusion dans les diverses pratiques artistiques dont la musique fait partie.
Diplômé du CFPI à la HEAR de Strasbourg en 2021, Florian Borojevic détient une formation musicale. En tant que co-fondateur du label indépendant October Tone, il a créé les groupes 100%chevalier et Partout Partout, deux projets rock qui s’éloignent de la dynamique traditionnelle scène-public et qui puisent leurs influences dans le minimalisme de Phillip Glass et Steve Reich.
En 2020, Il découvre le Gamelan Balinais, retrace alors la généalogie de ses influences musicales, et comprend que nombre de musiciens qui l’inspiraient en étaient influencés.
Sa démarche tisse un dialogue entre culture balinaise et société post-industrielle.
Il compose « Musique pour un plus large ensemble ». Le titre de l’œuvre révèle que Le « large ensemble » de Steve Reich (music for large ensemble, 1978), oeuvreinspirée du Gamelan dans l’esthétique et le grand nombre de musiciens, dont les interprètes seront majoritairement issus des conservatoires et des classes moyennes blanches, et omets la mixité sociale qui est à l’essence du Gamelan : pratique trans-castes et transgénérationnelle, « gamel-an » peut se traduire par tenir ensemble.
Depuis 2022, il donne ce même nom à des interventions en institutions et auprès de publics spécifiques. Un instrumentarium et une composition accessibles pour toustes, sans compromis sur l’exigence et la qualité de la recherche musicale.
Il fonde en 2024 Marteaux Collective et intègre le geste pédagogique à sa pratique artistique. Une conception plus holistique de ce que signifie faire de la musique : construire ses instruments, former ses interprètes, créer une culture commune et un corpus de références.
Parallèlement, il développe avec Louise Billaud KOTEKASK . Un duo de musiques actuelles qui donne à voir l’influence que à eu le Gamelan sur la musique éléctronique, en revenant au geste manuel et à la connection humaine : une électro faite-main où l’humain et la machine, , l’esprit et la matière, la partie et l’ensemble sont de la même dimension.
