Massimo Vitali

1944, Côme (Italie)

La série Massimo Vitali de panoramas de plages italiennes a débuté en 1994, à la lumière de changements politiques drastiques en Italie. Il commença à observer très attentivement ses compatriotes. Il a dépeint une « vision aseptisée et complaisante des normalités italiennes », révélant en même temps « les conditions internes et les perturbations de la normalité : sa falsification cosmétique, ses insinuations sexuelles, ses loisirs marchandisés, son sentiment de richesse illusoire et son conformisme rigide ». [Whitney Davis, « Comment créer des analogies à l’ère numérique » dans October Magazine, été 2006, no. 117, p. 71-98.]

Ses images couleur à grande échelle ont été exposées dans le monde entier dans d’importants musées et fondations, notamment le Musée Solomon R. Guggenheim (New-York), le Centro de Arte Reina Sofia (Madrid), le Stedelijk Museum (Amsterdam), le Centre Pompidou (Paris), le National d’Art Moderne (Paris), Musée Luigi Pecci (Prato), Musée d’Art Contemporain (Denver).
Il a réalisé différentes commissions éditoriales pour des publications de premier plan dont le New York Times, Vanity Fair, Condé Nast, National Geographic, Vogue Italia, Wallpaper, Wall Street Journal, Financial Times, ainsi que plusieurs collaborations commerciales avec des marques renommées comme Vilebrequin, Champagne Taittinger, Fontana Milano 1915, HeavenSake, EDRA.

Il vit et travaille désormais à Lucca, en Italie.

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