
Avec les étudiant·es du Conservatoire de Strasbourg & de la HEAR Musique, classe d’électro-acoustique de Tom Mays
La classe de « Composition électroacoustique et temps réel » au Conservatoire de Strasbourg et à la HEAR-Musique, menée par l’enseignant Tom Mays, et la branche électronique et informatique du département de composition incluant la classe de « Composition instrumentale, vocale et mixte ». Les étudiants y apprennent à composer des sons, et à composer avec des sons, de les créer, de les modifier, de les sculpter. L’interactivité avec les sons et les gestes des musiciens et du public est au centre du travail, ainsi que les projets transversaux en relation aux autres arts.
Ces installations présentes au FRAC Alsace sont le fruit d’un travail d’un an lors d’un cours/atelier sur les installations sonores proposé à la classe.
Ligne de fuite(s) -Mémoire du Dédale, 2025
Projet des étudiantes Abla Alaoui et DIMÆ
Ligne de fuite(s) — mémoire du Dédale invite le public à traverser un labyrinthe sans murs, tissé de mémoires, d’absences, de surgissements sonores. C’est une expérience d’écoute intime et collective, une dérive sensorielle où le mouvement devient écriture sonore, et l’errance une manière d’habiter le vide.
Ce paysage n’émerge que lorsque le.a visiteur·euse s’y déplace : les sons, s’activent et se déploient au rythme des mouvements dans l’espace. En s’égarant dans ces chemins sonores invisibles, les visiteurs est invité à composer des étendues par leur propre trajectoire.
L’eau et les rêves, 2025
Projet des étudiants Ulysse Gohin & Simon Louche
« Le temps tombe goutte à goutte des horloges naturelles ; le monde que le temps anime est une mélancolie qui pleure. »
Cette installation sonore est une relecture de l’essai L’Eau et les rêves de Gaston Bachelard, s’inspirant de sa poétique matérielle sur l’eau et la contemplation. Un extrait du livre est reconstitué mot à mot par un réseau de gouttes d’encre, dont chaque chute est détectée.
L’installation a été réalisée à partir de matériel de récupération provenant d’un hôpital. La poche de perfusion, remplie d’encre diluée, se vide progressivement comme si les mots « coulaient » du livre, ou comme si les pensées se formaient lentement, au rythme des gouttes d’encre.
Gratuit, sans réservation.